- Une posture d'entraîneur
- Travail sur le fond
- Mon "dada", l'écoute
- Je ne sais pas tout
Je pars de «qui vous êtes», de vos talents, de votre personnalité, de votre «rôle» professionnel et du «concret» de vos situations de parole pour organiser le travail avec vous, pour que vous puissiez vous sentir à l’aise, en confiance le jour J.
Je ne cherche pas à faire de vous des champion·ne·s du monde de la parole en public, des singes savants. Je ne cherche pas à vous faire gagner le prochain concours d’éloquence….
Je vise votre progrès sur un chemin de formation que nous programmons ensemble, en fonction de vos propres objectifs, de vos échéances, de vos talents nommés et de 2 ou 3 axes de progrès identifiés.
Je cherche à ce que vous soyez un bon «porte-parole», un bon porteur de votre parole.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Nicolas Boileau (1636 – 1711)
Je vois bien que cela surprend…. Quand on fait appel à moi pour une présentation à fort enjeu, on s’attend à ce que j’intervienne uniquement sur la forme (la façon de porter une parole déjà conçue).
Mais mon expérience m’a montré que le fond est rarement en place au moment où j’interviens.
Mon apport sur ce point est:
- vous faire préciser encore et encore les messages principaux que vous souhaitez faire passer à vos interlocuteurs, après analyse précise de la situation de parole prévue. L’objectif est de décider, d’assumer ce que vous allez dire et surtout ce que vous n’allez pas dire;
- me mettre à la place du public: est-ce compréhensible, convaincant du point de vue du public visé;
- s’il y a plusieurs intervenant·e·s, s’assurer d’une réelle cohérence des apports pour constituer un propos unifié.
Parler c’est écouter ! L’avantage majeur de l’oral, c’est d’être en présence de ceux-là/celles-là même que l’on veut convaincre. En les regardant précisément, vous pouvez savoir « en direct » si ils/elles comprennent, apprécient, rechignent, sont choqué·e·s… C’est une chance!
Le but est d’atteindre votre public et, si vous percevez tout en parlant que l’objectif n’est pas atteint, il est toujours temps d’ajuster la parole, dans le fond ou dans la forme.
Ainsi, je ne prépare pas des personnes à « parler » mais à « parler à » d’autres personnes… C’est très différent.
Voilà pourquoi « mon dada » est de travailler précisément notre capacité à écouter tout en parlant, s’informer des réactions que produisent nos paroles sur notre auditoire pour ajuster les paroles suivantes.
Viser l’autre pour tenter de l’atteindre a des conséquences majeures sur :
- la projection de voix
- le regard adressé ou pas,
- les mots employés (pas de jargon!),
- la structuration du discours,
- la posture,
- l’occupation de l’espace
Le silence et le regard sont deux outils primordiaux que je travaille tout particulièrement.
Si des personnes maîtrisent mieux que moi certains sujets, autant les faire intervenir plutôt que moi… Par exemple, je ne me considère pas comme un expert de la voix et de la respiration. Comme comédien, ce sont des choses évidemment que je travaille, mais je pense qu’il y a meilleur que moi pour les enseigner, les transmettre, avec des exercices et un sens de la progression pédagogique plus pertinents sur ces points.
C’est aussi vrai sur la conception de supports via powerpoint, indesign ou prezy.
C’est la raison pour laquelle je travaille avec des partenaires spécialistes de ces sujets et auxquels je fais appel si le besoin s’en fait sentir avec les personnes que je fais travailler. (cf rubrique « mes partenaires »)